Les premiers projets soutenus par les Fêtes
Les projets sont classés selon trois façades maritimes : la façade Atlantique, la façade Manche et la façade Méditerranée. Cliquez sur le bateau de votre choix, vous obtiendrez toutes les informations relatives au projet qui le concerne. Il ne vous reste plus qu’à sélectionner le bateau pour lequel vous souhaitez faire un don !
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Bateaux de la façade Atlantique
Jean Moulin
Port d’attache : Audierne

Jean Moulin
Port d’attache : Audierne
Année et lieu de construction :
Construction en cours par le Centre Nautique de Plouhinec.
Histoire :
Au début du XXe siècle le Cap Sizun (pointe du Raz) comptait une flottille importante de langoustiers de taille moyenne qui pratiquaient la pêche dans les eaux de la pointe du Raz et de ses environs.
Aucun bateau de cette flottille n'a réussi à survivre avec le temps.
C'est donc en 2005 que Mr Ficatier, alors enseignant de la section charpente marine du lycée Jean Moulin, a entrepris avec ses élèves la mise en chantier de l’un de ces bateaux disparus.
Le projet :
Le Lycée Jean Moulin ferme malheureusement ses portes en 2018. Le Centre Nautique de Plouhinec décide tout de même de continuer la construction de ce langoustier.
Le Centre Nautique de Plouhinec :
"Notre objectif est de remettre en service un bateau du patrimoine et continuer de faire revivre les navigations sur les voiliers de travail de nos aïeux. En mémoire pour eux mais aussi en héritage pour nos petits enfants."
Red Ar Mor
Port d’attache : Douarnenez

Red Ar Mor
Port d’attache : Douarnenez
Année et lieu de construction :
1942 - Chantier de Keraudren (Camaret-sur-mer)
Histoire :
Le Red Ar Mor voit le jour en pleine guerre mondiale. Le propriétaire décida de construire un voilier car une pénurie d’essence éclata pendant la guerre. Le navire servait à ses débuts à la « petite pêche » pour nourrir les familles camaretoises. Au fur et à mesure du temps le Red Ar Mor commença à embarquer les touristes et les néophytes pour des balades en mer.
Le projet :
Le Red Ar Mor n’a connu qu’un seul chantier depuis sa construction. Il a besoin de travaux non-structurels mais nécessaire afin d’empêcher une détérioration future.
Le chantier Tanguy à Douarnenez, en charge du navire depuis 1953 souhaite effectuer les réparations suivantes :
Le remplacement de la planche du haut du tableau, des deux préceintes, des plats bords de lisse (de chaque côté), de la bitte de bout-dehors, de 50Ml de bordé et de la ferrure d’étrave de quille et de gouvernail.
La confection de 3 bittes d’amarrages (de chaque côté).
La réfection du violon, de l’étrave et du coffre arrière.
Brise Lames II
Port d’attache : Brest

Brise Lames II
Port d’attache : Brest
Année et lieu de construction :
1933 - Chantier Eliés (Carantec)
Histoire :
Brise Lames II , côtre de pêche à vivier a été lancé en 1933 par le chantier Eliés à Carantec pour Jean-Marie le Saout sous le matricule MX 2720.
Il a été en pêche jusqu’en 1960. Les métiers pratiqués étaient le casier de mars à septembre, la palangre d’octobre à février et la senne en rivière en automne.
Le projet :
En 1990, le chantier Le Coz à Roscoff effectua une première restauration. A l’époque, les réparations n’avaient pas affecté son authenticité et une grande partie des matériaux du bateau sont d’origine.
Le bateau a été racheté en vue de sa restauration par l’Association « Brise Lames » constituée par les charpentiers de marine du chantier du Guip et leurs amis.
Leur but est de pouvoir naviguer à la voile à partir de Brest et du Golfe du Morbihan (sites du Chantier du Guip) et d’aller à la rencontre des autres acteurs du patrimoine maritime breton (navigation côtière, participation aux fêtes et évènements nautiques, formation à la voile).
Il permettra l’apprentissage et la pratique de la voile par les charpentiers de marine qui quoique restaurant les bateaux ne sont pas toujours propriétaires de bateaux
Cette connaissance du milieu maritime enrichira aussi beaucoup leur pratique professionnelle au service du patrimoine maritime breton.
Le saviez-vous ?
Brise Lames II sera le seul voilier à vivier ouvert navigant encore en France.
Brise lames II est le dernier grand côtre de Carantec qui est parvenu jusqu’à nous
Kuzh Heol
Port d’attache : Locmariaquer

Kuzh Heol
Port d’attache : Locmariaquer
Année et lieu de construction :
1962- Chantier Stipon
Histoire:
Construit en 1962 par le chantier Stipon, pour le compte des consorts Claude Corre et Jean (Claude) Kervella patrons pêcheurs à Plougastel Daoulas Son nom d’origine est : « JEAN JACQUES ». Il exploité pour la pêche à la coquille St Jacques de 1962 jusqu’au début des années 1980. En Février 1981 il subit une fortune de mer et coule suite à la collision avec un navire de la Marine Nationale. Renfloué, il est réparé par Michel Stipon. Après une nouvelle saison de pêche il est vendu et reconverti à la plaisance par Gérard Lagathu. En 1993, il quitte la rade de Brest pour les bords de Rance en Ille & Vilaine, à La Passagère non loin de Saint Malo. En 2013 il change à nouveau de propriétaire, et en juillet 2019, il est convoyé de Saint Malo à Hennebont à la voile. Il est mis au mouillage à Hennebont, puis remis en vente. L’association Kaer E Mem Bro de Locmariaquer en fait l’acquisition le 22 janvier 2020, et le ramène par la route dans ses locaux pour restauration le 14 février 2020.
Le projet:
C’est un vieux bateau en bois qui a donc besoin d’une bonne restauration afin de pouvoir naviguer en toute sécurité.
Examiné par des charpentiers marine, tous ont constaté que la structure était en encore en bon état et que cela valait vraiment le coup de le restaurer.
Il va donc falloir : reprendre l’étrave, le tableau arrière, changer une dizaine de bordées, installer un moteur neuf. Modifier le pont pour agrandir le rouf.
Remplacer les voiles fatiguées, et l’équiper d’instruments de navigation modernes, mais aussi de matériels spécifiques dédiés à notre projet de collectes de données scientifiques.
L’originalité de notre projet, n’est pas uniquement de sauver ce bateau de l’oubli en le restaurant pour continuer à naviguer de façon ludique.
Suite à l’adhésion en collaboration avec la Municipalité de Locmariaquer, de notre association au réseau de collecte de données scientifiques RIEM (Réseau Initiatives des Eco-Explorateurs de la Mer »), il a été décidé de l’affecter à des actions de collectes de données pour la surveillance de la qualité des eaux et de la pollution, mais aussi l’observation de la faune et de la flore avec les adhérents Kemb.
Nous pourrons également le mettre à disposition de scientifiques à la demande du RIEM grâce à nos adhérents en fournissant l’équipage. Nous avons la chance d’avoir parmi nous un ancien scientifique d’Ifremer et une biologiste qui vont donc se charger de superviser cette nouvelle activité de l’association.
Kuzh Heol va donc être aménagé et équipé en conséquence afin de surveiller et rendre compte de la qualité des eaux de notre secteur, rivière d’Auray, Golfe du Morbihan(Natura 2000), baie de Quiberon, voir plus loin, ayant avec lui la possibilité de naviguer sur un secteur pouvant s’étendre de Noirmoutier à Brest. Notre action consistera également à sensibiliser le public de l’importance de protéger et surtout préserver notre environnement en participant aux grandes manifestations nautiques ainsi qu’à toutes celles que nous avons l’habitude d’organiser chaque année à Locmariaquer.
Nous allons donc convertir cet ancien dragueur de coquilles St Jacques en dragueur de données scientifiques et l’équiper en conséquence pour satisfaire le travail de collectes de données scientifiques et d’observations le long de nos côtes sous le contrôle de scientifiques.
Bateaux de la façade Manche
Bel Espoir II
Port d’attache : Lannilis

Bel Espoir II
Port d’attache : Lannilis
Année et lieu de construction :
En cours - Chantier Association AJD (Lannilis)
Histoire:
A l’origine, le Bel Espoir II, fabriqué en 1944 au Danemark est utilisé jusqu’en 1954 pour transporter du bétail en Baltique. Ensuite, il change de propriétaire pour devenir un navire-école anglais. Le Père Michel Jaouen le rachète en 1968. Il permet grâce à ce navire de rendre accessible la navigation à des gens d’horizons variés.
Le projet:
En 2017, le Bel Espoir II n’est plus en état de naviguer. Il est envoyé au chantier de Lannilis pour des travaux d’entretien. Malheureusement, un violent orage le couche et le navire subit des déformations structurelles.
La construction de la coque nue par les chantiers Piriou de Concarneau s’est achevée en mai 2019. La seconde étape est de greffer tous les éléments possibles de l’ancien navire sur la coque neuve. Tous les travaux d’aménagements seront réalisés sur le chantier de Lannilis, avec les moyens techniques, le savoir-faire et la motivation des jeunes encadrés par les formateurs de l’association. L’association forme des jeunes majeurs venus découvrir les métiers de la mer et leur redonne confiance en leurs capacités.
Une partie du budget manque encore pour reconstruire ce bateau et qu’il reprenne du service dès l’été 2021.
Les fonds récoltés permettront à l’association de tenir ce délai.
Bateaux de la façade Méditerranée
Bir Hakeim
Port d’attache : Port-Camargue

Bir Hakeim
Port d’attache : Port-Camargue
Histoire :
A la fin de la 2nde guerre mondiale, les chantiers sétois ont dû faire face au renouvellement complet de la flotte de pêche, suite à la destruction totale des bateaux de Sète par l'occupant. C'est en s'inspirant de ces embarcations traditionnelles disparues, qu'un pêcheur de Palavas décide alors de construire le Bir Hakeim en 1948 (en mémoire des combattants français morts en Libye) qui servira d'embarcation de pêche jusqu'en 1985. C'est en 1998 que l'association Siloë se voit confier le Bir Hakeim, par le conseil général du Gard, dans un but de restauration et de préservation de cette barque catalane, classée bateau d'intérêt patrimonial. Elle sera utilisée dès 1998 comme support de formation professionnelle, de transmission de savoir, et de réinsertion sociale pour des personnes marginalisés par le chômage et en difficulté économique ou psychologique.
Le projet :
Pour continuer notre action, une restauration urgente s’impose : changer le bordage et l’étambot.
Il est donc nécessaire de trouver le financement pour sauver ce bateau gréé en voile latine depuis 2009, nous permettant de participer à de grands rassemblements pour transmettre notre héritage culturel collectif et donner à nos bénéficiaires un projet qui socialise. Ils sont fiers d’embarquer sur un bateau traditionnel sur lequel ils ont travaillés et se sont investis.